LIVRES EDUCATIFS

Que faire dans ce monde hypermédiatisé qui inonde l’enfant passif d’infos catastrophes, d’images violentes, de problèmes quasi insurmontables ? Comment gérer le sentiment d’impuissance, de culpabilité, d’indifférence protectrice ou de peur déguisée derrière des comportements xénophobes ? Comment accepter les différentes cultures et ne pas vouloir tout uniformiser ? Comment voir chez l’autre, au-delà des différences, ce qui unit : les besoins fondamentaux de tout être humain - sécurité, amour, reconnaissance… ? Comment envisager avec espoir l’avenir sur la planète Terre ?

Manouschka propose une solution : l'éducation, la découverte des cultures.

J'ai utilisé le pseudonyme de Manouschka car j'avais besoin d'une image forte pour toucher les enfants, souvent éloignés de leurs grands parents.

Cette grand-mère entraine les jeunes à observer les peuples avec un regard tolérant pour mieux les comprendre. Elle invite le lecteur à suivre des petites histoires d’enfants du monde, dans une collection de livres illustrés intitulée «Enfants d’ici et d’ailleurs». Sur une base documentaire, une famille fictive vit les coutumes et traditions d’un pays.

Avec les moyens de communication actuels, les pays émergents prennent une place grandissante et les plus pauvres ne sont plus isolés, enfermés dans leur passé. Manouschka a aussi intégré le monde moderne à travers des récits se situant dans les pays occidentaux. Les problèmes d’écologie, le respect de la Nature sont abordés pour responsabiliser l’enfant, futur adulte.

Aimer la vie, croire en ses possibilités sous toutes les latitudes, rester capable de s’émerveiller sont le moteur d’un engagement créatif.


Dans la première version des quatre premiers livres, Manouschka racontait l'histoire. Dans la deuxième version et dans les nouveaux livres, l'enfant lui-même décrit sa vie et s'adresse parfois au lecteur. C'est plus vivant.

Si vous aimez partir à la rencontre d'autres peuples, je vous souhaite un bon voyage.


Ces livres docu-fictions sont vendus sous format papier et sous 2 formats numériques ebook (epub et PDF) téléchargeables sur le site :
http://www.lulu.com/
cliquer : rubrique jeunesse
recherche : Manouschka



La première version de 4 titres est toujours disponible sous format ebook pdf sur le site :
http://www.numilog.com/



Publié par Manouschka
adresse mail : manouschka.universelle@orange.fr



mardi 1 janvier 2013

LUZ, lumière des Andes

Je connaissais du Pérou la musique des Andes, la flûte des bergers, les couleurs vives des vêtements, les visages fiers des Indiens. Tout cela m'attirait.
L'histoire du peuple indigène est liée à la colonisation espagnole. Mais comme tous les écoliers, je n'avais retenu que le point de vue de l'Espagne. Alors je suis partie fouiller. Il est important pour se faire une idée plus juste d'écouter les deux parties.
Je n'ai pas trouvé beaucoup d'auteurs indiens traduits en français. Le peu que j'ai lu m'a montré la profonde souffrance de ces descendants des Incas, la dignité qu'ils ont perdue et qu'ils essaient de retrouver. Petit à petit, ils libèrent leur sens inné de la fête et de la musique joyeuse.
J'ai découvert les enfants esclaves, Lima et ses bidonvilles, mais aussi les footballeuses en jupes qui "s'éclatent" sur le terrain.
Il est intéressant d'observer le sens de la communauté hérité de leurs ancêtres et pratiqué encore dans les villages retirés des montagnes.
Luz, avec sa curiosité et sa joie de vivre, nous entraîne sur les hautes altitudes.

Blanc et Noir à New York

A l'origine, je n'aurais jamais pensé écrire une histoire se passant aux Etats-Unis. J'avais des idées préconçues sur ce pays, comme, je pense, beaucoup de Français.
Un jour, justement à cause de ces clichés faciles, j'ai voulu partir à la découverte de ce peuple, ou plutôt de cette mosaïque de peuples. J'ai beaucoup appris, certaines situations m'ont surprise.
Par exemple, je ne m'attendais pas à autant de pauvreté dans ce pays connu dans le monde pour sa richesse. J'ai aussi découvert l'énorme travail de nombreuses associations très efficaces dans leurs actions.
Les nombreux changements de la vie des habitants, voulus ou forcés par le destin m'ont un peu fait tourner la tête. J'admire leur faculté d'adaptation, leur esprit d'initiative.
Et en revenant en France, mon beau pays un peu trop tourné sur le passé historique qui fait sa fierté, je me suis dit que vraiment nous aurions peut-être un peu à apprendre des "Américains" pour nous sortir d'un ronron qui risque de scléroser l'Europe, notre vieux continent.
Nous savons copier l'outre Atlantique dans le domaine des différentes modes (musique, vestimentaire, nourriture, agriculture...) Nous ne nous rendons pas compte que nous devenons des moutons.
Alors si nous essayions plutôt d'introduire plus de dynamisme chez nous, tout en gardant notre identité ? Notre créativité locale aurait tout à y gagner.

Bonne visite guidée par Pat et Luis, garçons de leur époque. 
J'ai choisi des photos montage pour les illustrations. Elles reflètent bien l'aspect mosaïque des nombreux peuples.

dimanche 29 mars 2009

TORLAA, petite perdrix des steppes

Qu'est-ce qui m'a attirée en Mongolie ? Tout simplement la vie de nomade dans une yourte. J'ai moi-même une yourte installée sur mon terrain qui me sert de lieu de méditation. Sa forme ronde génère à l'intérieur une énergie très particulière, de paix, de protection.

Je suis donc partie à la découverte d'un peuple traditionnel utilisant cet habitat. Des documentaires télévisés, de beaux livres de photos, des récits de voyage m'ont entraînée dans un profond dépaysement. Il est difficile de transcrire l'impression d'immensité, de silence de ces steppes, de contact permanent avec une nature omniprésente. Le sens de l'accueil, la vision de l'univers, le respect de toute vie sur la terre chez les nomades Mongols m'ont beaucoup touchée. Pourtant, leur vie est parfois bien rude. Mais leurs visages souriants, ouverts, sont un exemple pour nous occidentaux, enfermés dans nos petits problèmes quotidiens. Le confort endormirait-il notre esprit au point de ne plus savoir profiter des joies simples de la vie ? Notre besoin de tout contrôler, y compris la nature, nous empêche-t-il de remercier la terre pour ce qu'elle nous offre ? Les animaux ne seraient-ils pas autre chose que ces tas de viande, sources de profit, de nos élevages modernes ?

La Mongolie s'est ouverte au tourisme. Ceux qui veulent retrouver une vie simple proche de la nature lors d'un court séjour vivent des moments inoubliables au milieu d'un peuple attachant. Puissions-nous tous apprendre les uns des autres.
 

samedi 28 mars 2009

WOLF et son Opa écolo

Wolf est le prénom de mon mari Allemand. Grâce à lui, j'ai découvert l'Allemagne, l'engagement d'une partie de son peuple dans la préservation de notre environnement. Ce beau pays industrialisé a subi les conséquences de la pollution : à une époque, le Rhin était un des fleuves les plus pollués. Les écologistes ont fait comprendre la nécessité d'une réaction rapide qui a porté ses fruits. Depuis, le Rhin a retrouvé la santé. En outre, les recherches sur les énergies renouvelables ont été activées. Les éoliennes et le solaire se multiplient.
De plus en plus de familles éduquent leurs enfants dans le sens du geste responsable, dès le plus jeune âge. Elles choisissent des écoles alternatives ou participent à leur création. Elles optent pour une alimentation et des soins non toxiques pour le corps. Ce que j'ai vu dans la famille de mon mari et chez leurs amis, j'ai souhaité le présenter comme l'initiation d'un grand-père moderne (Opa en allemand) à son petit-fils amoureux de sa planète. J'ai volontairement évité le catastrophisme pour ne pas saper le moral des jeunes générations : quand on est sans espoir, on peut avoir des réactions (auto)destructrices et on a du mal à trouver des solutions. L'avenir est possible, à condition de croire dans les ressources de l'être humain.
Mon mari est à la fois le petit Wolf inquiet du livre et son grand-père, écologiste convaincu.

SAMBA le petit Peul

L'Afrique est proche de nous, géographiquement et par l'histoire coloniale. Dans les villes, les cités sont peuplées de familles d'origines les plus diverses, les écoles et les universités sont remplies de jeunes issus de l'immigration. Mais connaissons-nous nos voisins, nos copains de classe, nos collègues ? Chacun de nous reste marqué par ses origines, même s'il s'intègre dans son environnement. Quel Corse, Breton ou Auvergnat reniera ses racines ? Il reste souvent un sentiment d'appartenance à une identité locale. A plus forte raison quand on vient d'un pays lointain, aux coutumes très différentes. Mais la modernité tend à tout uniformiser, les générations nées en France ont souvent perdu le contact avec leur pays d'origine. Est-ce un bien, est-ce un mal ?

Les enfants des pays d'accueil voient souvent dans les media une image négative de l'Afrique : violences, génocide, corruption. Si ces réalités existent, l'Afrique n'est pas que cela. Dans les pays du Sud du Sahara, la pauvreté pousse de nombreux jeunes à l'exil : l'Europe voit ses frontières envahies par les clandestins qui risquent leur vie.

Parmi de nombreux documents, la lecture des livres d'Amadou Hampâté Bâ m'a fait comprendre son besoin de sauvegarder le patrimoine culturel du Mali dans le cadre de ses fonctions à l'Unesco. J'ai été touchée par l'érudition, la sagesse, l'humour de cet homme, par l'amour qu'il portait à son peuple Peul. J'ai voulu lui rendre hommage et montrer aux enfants certaines valeurs des Anciens. Tout n'était pas "rose", bien sûr, comme partout dans le monde, comme chez nous. Si la petite histoire de Samba peut aider à mieux connaître un des nombreux peuples africains, ce sera mon cadeau à la mémoire d'Amadou Hampâté Bâ.
J'ai choisi l'illustration au pastel parce que la craie donne une bonne représentation de la terre africaine.

mardi 2 décembre 2008

ANANDA, l'enfant de la joie

Ce premier livre paru raconte l'histoire d'une fillette Tamoul du Sud de l'Inde. Ananda, bien sûr, n'est pas représentative de toute l'Inde. Il y a une telle diversité de peuples, de niveaux sociaux, de religions, de coutumes, de paysages.


L'Inde m'a toujours attirée pour ses couleurs : le choix de l'acrylique pour les illustrations du livre rend bien leur lumière.


Ses nombreux sages ont souvent inspiré ma vie. Râma Khrishna a une vision très orientale de la place de l'être humain dans l'univers : "L'Homme est une goutte d'eau diluée dans le grand océan". Gandhi, bien sûr et son combat non-violent...
La misère est encore présente partout, bien qu'en diminution avec la mondialisation. De nombreuses associations dans le monde apportent leur aide financière, leur soutien à la scolarisation. Beaucoup d'occidentaux parrainent un orphelinat, suivent avec joie la marche des jeunes pensionnaires vers le progrès. Ces enfants sont tellement heureux de sortir de l'ignorance, ils font des projets pour leur avenir. Tous n'y arriveront pas, mais une fillette qui a été à l'école sera une mère plus exigente pour ses propres enfants.
Pour me documenter, j'ai lu, entre autres, la célèbre "Cité de la Joie" de Dominique Lapierre et vu un film peu connu : "Manika, une vie plus tard". Au-delà de ses injustices sociales, le peuple Indien nous enseigne ou nous rappelle quelques valeurs, comme la relation au temps après lequel nous courons toujours.
Regardons vivre Ananda pour mieux comprendre la richesse de sa culture.